Où nous travaillons.
Tanzanie
Où nous travaillons.
Tanzanie
Le contexte politique actuel en Tanzanie offre plusieurs opportunités pour renforcer la démocratie et la stabilité électorale. Une pluralité de partis politiques, une société civile de plus en plus ouverte et engagée et des médias indépendants de plus en plus nombreux comptent parmi les succès notables du pays.
Toutefois, des revers ont également été enregistrés dans le processus de consolidation de la transition vers un système politique participatif au cours de l’histoire récente. La volonté politique d’ouvrir l’espace démocratique manifestée dans l’ère post-Magufuli s’est toutefois révélée encourageante.
Sous la direction de la présidente Samia Suluhu Hassan, le gouvernement s'est engagé à étendre et à respecter les droits et libertés.
Les discussions avec les principaux partis politiques d’opposition concernant leurs préoccupations concernant la révision de la législation électorale et des partis politiques et de la démocratie ont également été organisées et des efforts ont été déployés pour faciliter un dialogue inclusif sur les options visant à renforcer la démocratie en Tanzanie.
La sincérité et la durabilité de cette bonne volonté n’ont pas encore été testées dans le contexte politiquement chargé d’une campagne électorale aux enjeux élevés. Les récents acquis démocratiques positifs seront mis à l’épreuve lorsque le pays organisera ses élections locales et nationales en 2024 et 2025 respectivement.
Notre objectif.
L'objectif primordial du projet est de soutenir un cycle électoral stable et démocratique en Tanzanie caractérisé par :
- Efficacité accrue de l’engagement de la société civile dans la gouvernance et les processus électoraux.
- Une plus grande participation du public au processus démocratique global.
- Amélioration du taux de résolution des conflits et des défis électoraux.
Objectifs du projet
Les objectifs du projet en Tanzanie seront atteints grâce à diverses interventions ciblées, notamment :
Renforcement des capacités électorales de la société civile et des organisations confessionnelles pour renforcer la démocratie et le soutien électoral.
Participation citoyenne, consultations et dialogue tout au long du cycle électoral en Tanzanie.
Surveillance de la paix et des droits de l’homme pré-électoraux, électoraux et post-électoraux/observation des élections et règlement des différends.
Réseaux & Partenaires
EISA Tanzania is funded by the European Union (EU) Delegation, Khartoum, Sudan.
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Publications
This article analyses the pitfalls that characterised the emergence and
eventual demise of the Government of National Unity (GNU) in Tanzania’s
semi-autonomous region of Zanzibar. Drawn from continuous political and
electoral observations in Zanzibar, the article analyses how the 2015 general
elections contributed to the eventual dissolution of the GNU. The GNU in
Zanzibar was a negotiated political settlement between two parties – the
incumbent Chama cha Mapinduzi (CCM) and the Civic United Front (CUF).
In particular, this article looks at how the start of the constitutional review
process in Tanzania contributed to the withering of the GNU. Despite its
undeniably noble agenda, the constitutional review process resuscitated old
enmities between CCM and the CUF. The two parties’ divergent stances
on the structure of the Union revived the rifts that characterised their
relationship before the GNU. We analyse the election cycle rhetoric following
the run-up to the elections and how this widened the GNU fissures leading
to its eventual demise after the re-election in March 2016. After the 2015
elections were nullified, the CUF, which had claimed victory, boycotted the
re-election. As a result, the CCM won an overwhelming electoral victory.
Tanzania is one of the poorest countries in the world and, as is the case with other poor countries, there have been, for the past 20 years, internal and external efforts to try to free the country from the woes of poverty. There are many theories about what went wrong in Tanzania. These range from colonial domination – and its attendant problems of dependency and underdevelopment – to those which target capitalism and its ‘predatory’ nature, leading, among other things, to unequal exchange on the world market, world division of labour, and so on (Ellis 1983; Dutkiewicz & Williams 1987) as well as the ubiquitous globalisation which currently affects many aspects of life. However, not everyone believes that these theories provide a plausible explanation for what happened and why. Some see the problem as structural and also cite the inappropriate policies pursued by many poor countries, which were candidly acknowledged by the Organisation of African Unity (1986, p 17). Others (eg, Babu 1991, pp 31-4, Shivji 1974, pp 85-90) blame the way the policy was implemented. We will examine the causes of the predicament more closely and demonstrate how things are changing.